A ajouter à la listes des initiatives similaires, voir chez Sésamaths, notamment...
Par contre, je suis surpris de voir qu'il n'y a pas d'infos mises en avant sur les choix pédagogiques retenus pour les manuels, et rien non plus sur le financement et le "businees-plan" pour faire tourner la machine (c'est une association ? Une TPE ?).
Histoire de prouver, encore une fois, que les méthodes utilisées par les uns se retrouvent chez les autres et que la différence entre, mettons, l'extrême-droite et l'extrême gauche est à cehrcher du côté des valeurs.
A rapprocher donc, de mes réflexions sur la désobéissance civile "de gauche" et la désobéissance civile "de droite".
J'avais relu cet entretien qui colle assez bien à mon sujet, et notamment la partie 'devenir sympathisant/adhérent/militant d'une organisation", mais j'avoue ne plus trop me souvenir.
Disons qu'il faudra que je reprenne ça attentivement quand je rédigerai la théorie.
De la pensée critique avec une portée stratégique, un bouquin de Razmyg Keucheyan, du Gramsi. Bref, tout pour me plaire.
Par contre, sans l'avoir, j'aimerais bien y trouver des infos pour répondre à la question suivante: pourquoi le "mouvement social" est à la traîne par rapport aux réactionnaires et à la l'extrême-droite ? Peut-être y a-t-il quelquechose à voir avec l'économie culturelle actuelle ou les idées d'extrêmes droites sont encore mal vues (quoique de moins en moins, certes, depuis l'effacement du cordon sanitaire entre UMP et FN).
Du cyberpunk à l'école et dans la pédagogie. Spontanément, ça me plait assez... Mais.
Le problème reste finalement celui du cyberpunk, à savoir le fait qu'il est postulé que le (néo)libéralisme est indépassable, que les multinationales continueront à gagner en pouvoir, que la technologie est à utiliser à sa sauce mais pas à remettre en question avec une amplitude critique large, etc...
Ca se défends, même si historiquement, la crise des nouvelles technologies et puis celles des subprimes moins de 10 ans après leur a un peu rogné les ailes des grosses boites qui défendaient des trucs comme l'AMI ou l'AGCS.
Mais il y a des choses à y prendre, dans ce mouvement, malgré tout, notamment parce que ça remet de l'énergie et du fun dans l'action d'apprendre.
A noter qu'il a été dit en conf' il y a une dizaine de jours que les néocons US avaient aussi récupéré le concept. Je visualise assez bien qu'il a du être utilisé pendant le pic d'activié des tea party...
Une interview, longue et belle, avec Jean-Claude Michéa, comme on n'en lit que rarement. Le seul document qui pourrait s'en rapprocher, c'est celle qu'il avait faite avec le MAUSS.
Des billes théoriques à propos d'histoire mondiale laissant à distance l'européanocentrisme. C'est quelquechose que j'attendais depuis longtemps, ce genre de chose, et me rendre compte de l'activité de cette manière de faire de l'histoire est une des belles révélation de l'année dernière...
A force d'écouter ça en boucle, j'ai fini par me rendre compte qu'il y avait quelque chose de l'analyse institutionnelle, là dedans, à partir de la mort de la prophétie du socialisme du 19ème siècle. C'est sûr que la comparaison entre les rêves des théoriciens et militants d'il y a 2 siècles et les pratiques du PS en 2013, ça fait tâche. Finalement, quand Manuel Valls voulait que le ps change de nom, il avait raison, autant que les choses soient claires... :)
En plus, ce genre de clip débile est une parfaite accroche pour expliquer le concept. Accessoirement, c'est bien drôle... :)